La lecture des articles médicaux réserve parfois de sacrées surprises, à tel point que l’on se demande parfois si l’on n’est pas en train de lire un scénario de série TV policière. Tel est le cas d’une publication dans le numéro d’automne 2018 du Journal of Clinical Ethics, revue américaine d’éthique médicale.

La scène se passe en Nouvelle-Zélande, au Auckland City Hospital. Le malade est un homme de 70 ans atteint d’un cancer à un stade métastatique avancé. E.F. vient d’être admis dans l’unité de soins palliatifs car la douleur est devenue difficilement contrôlable. Il est très amaigri, ne peut plus se lever de son lit, ne mange et ne boit plus beaucoup. Son état nécessite des soins infirmiers constants. La fin est proche. Pour l’équipe soignante,  le décès de E.F. est « imminent ». C’est une question de « quelques jours ».

C’est alors que E.F. exprime à la femme jeune médecin à son chevet son intention de parler de sa vie et des choix qu’il a fait. Il lui demande à plusieurs reprises de ce qu’il adviendra des informations qu’il va communiquer. Il lui est dit que tout ce qu’il dira restera confidentiel à condition que cela ne porte préjudice à personne, y compris à lui-même. Il accepte alors de parler (Auteur: Marc Gozlan via Réalités biomédicales).

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