À lire, un article de Hélène Letur et la Commission éthique du Groupe d’études pour le don d’ovocytes intitulé «Jusqu’où aller dans le dépistage génétique des donneuses d’ovocytes: la démarche éthique», paru dans la revue Médecine de la Reproduction (2024/1 Vol. 26), dont voici le résumé:

«Dans le champ du don de gamètes, dès l’origine, s’est posée la question des examens complémentaires à réaliser chez les donneurs, et notamment les examens génétiques. Pour l’heure, sont effectués dans la pratique : une enquête génétique, qui peut être complétée en fonction des résultats obtenus par des tests diagnostiques orientés, et des tests de dépistage systématiques, biochimiques, dans certains groupes de population, et chromosomiques, à savoir le caryotype standard. La question ici posée est celle de l’extension de ces examens génétiques chez la donneuse d’ovocytes et jusqu’à quelles limites. L’éthique appliquée sera un soutien à la décision face à cette situation concrète. Afin d’émettre un avis valable dans une société spécifique à un moment donné de son histoire, elle se réfère à une démarche scientifique procédant par étapes, à une définition précise de la question, à l’analyse contextuelle et à l’analyse rationnelle fondée sur une approche déductive multidisciplinaire concertée avec débats argumentés précédant l’étape décisionnelle. Nous envisagerons ici, outre un éclairage sur l’éthique, l’approche de cette démarche, son application ainsi que l’avis émis au sein de la commission éthique du Groupe d’études pour le don d’ovocytes.»

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