Mise en place par l’Inserm en 2022, l’initiative internationale VolREthics (pour Volontaires en recherche et éthique) s’interroge sur la participation des volontaires sains à la recherche biomédicale. Elle vient d’annoncer dans la revue The Lancet la publication d’une charte internationale destinée à les protéger. François Bompart, membre du Comité éthique de l’Inserm, et Meriem Karkar, chargée de mission au sein de ce même comité, reviennent sur ce texte.
En quoi une personne non malade est-elle vulnérable?
François Bompart : Les volontaires sains peuvent être exploités ou subir des événements indésirables quand ils participent à un essai clinique interventionnel. Contrairement aux patients, ils n’attendent aucun bénéfice pour leur santé, subissent des conditions très contraignantes et reçoivent une compensation financière (Source: INSERM).