À lire, un article de Farid Hakkou et Driss Moussaoui intitulé «La bioéthique au Maroc à travers un exemple de la recherche sur la schizophrénie et l’historique du Comité d’éthique de recherche biomédicale de Casablanca», en prépublication le 13 décembre 2024 dans la revue L’Encéphale, dont voici le résumé:
Le Comité d’éthique pour la recherche biomédicale de Casablanca (CERBC) est né au sein de la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca (FMPC) au Maroc en 1989, suite à l’impulsion de certains enseignants qui étaient sensibilisés, de par leurs spécialités et leurs préoccupations, à la protection des personnes qui se prêtaient aux essais cliniques. Dès le départ, le comité avait affronté des difficultés pour se donner une légitimité réglementaire. Par la suite, il a fallu fournir un grand effort pédagogique et de communication auprès du personnel médical afin d’expliquer les notions de l’éthique et la bioéthique, qui étaient méconnues à l’époque de la plupart des médecins du CHU. Un enseignement généraliste d’éthique médicale était cependant dispensé aux étudiants de médecine dans la faculté de Casablanca depuis 1979. Trente-cinq ans après sa création, la pérennité du CERBC n’est due qu’à la persévérance de ses membres et à leur militantisme auprès de toutes les instances qui touchent de près ou de loin à la recherche biomédicale au Maroc.