Depuis plusieurs décennies, la natalité en France suit une courbe descendante, révélatrice de transformations profondes, tant sociétales que biologiques. En 1973, on comptait 888 000 naissances ; en 2024, elles ne sont plus que 663 000. Parallèlement, l’infertilité progresse, affectant de plus en plus de couples, souvent confrontés à un parcours complexe pour accéder à l’Assistance Médicale à la Procréation (AMP). Face à ces constats, le Président de la République s’est engagé à soutenir la lutte contre l’infertilité. Le Ministre délégué chargé de la santé et de la prévention avait alors saisi le Comité Consultatif National d’Éthique pour les sciences de la vie et de la santé (C.C.N.E.) le 20 juin 2024 afin d’engager une réflexion approfondie et de formuler des recommandations pour éclairer les travaux préparatoires du futur « grand plan de lutte contre l’infertilité ». Le Comité publie aujourd’hui son Avis n°149, qui propose une analyse approfondie des déterminants de ces évolutions et des implications bioéthiques qu’elles soulèvent (Source: CCNE).
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Baisse de la natalité et de la fertilité: des réponses différentes, des enjeux éthiques partagés (Vie publique, 03.04.2025)