À lire, un article de S. Ben Rejeb, S. Sakly, D. Beltaifa et N. Hadj Salem intitulé «Les réseaux sociaux en «Anapath»: considérations éthiques et légales», paru dans la revue Éthique et Santé (Vol. 22, n°3, Sept. 2025, Pages 192-201), dont voici le résumé:
Introduction
Les plateformes numériques ont gagné en importance parmi les pathologistes comme outils d’apprentissage, mais soulèvent des questions éthiques et légales majeures. Cette étude vise à explorer leurs applications en anatomie pathologique et à analyser leurs implications.
Méthodes
Une revue de la littérature a permis d’identifier les usages pédagogiques des médias sociaux en pathologie. Un questionnaire a été diffusé auprès des pathologistes tunisiens pour évaluer leurs perceptions éthiques et légales.
Résultats
Les plateformes numériques servent à promouvoir la spécialité, discuter des cas cliniques, former les résidents et constituer une bibliothèque d’images ouverte. Parmi les répondants, la majorité utilise ces outils pédagogiques, souvent régulièrement, et encourage leur adoption. Cependant, beaucoup estiment que le consentement des patients n’est pas nécessaire pour partager des images, et certains réutilisent du contenu en citant les auteurs. Une proportion significative sollicite des avis professionnels en ligne, influençant leurs diagnostics.
Conclusion
Les médias sociaux offrent un potentiel éducatif prometteur en pathologie, mais leur usage nécessite un cadre éthique et juridique clair pour éviter les risques, notamment liés au consentement et à la responsabilité. L’élaboration de réglementations adaptées est urgente pour encadrer ces pratiques innovantes. (Source: Science Direct)