La bioéthique n’est pas que l’éthique biomédicale, elle est l’éthique de la vie. Elle a surgi d’une prise de conscience donnée au monde par le procès de Nuremberg mais aussi par l’évaluation de pratiques de recherche qui, même dans les démocraties pluralistes, n’avaient pas fait l’objet d’une démarche critique. Elle a aussi surgi des progrès inédits des sciences de la vie et de la santé à partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Elle a quêté dans le dernier tiers du siècle dernier des « principes » issus du siècle des Lumières. Elle a alors suscité des lois. Et ces lois multiples concernent la recherche sur l’être humain, les droits des malades, la procréation médicalement assistée, les transplantations d’organes, la fin de vie et bien d’autres questions de bioéthique. Elles ont été votées par des majorités politiques alternantes et sont fondées sur des valeurs communes tout à la fois républicaines et universelles. Et restent les questions posées par les devoirs à l’égard d’un environnement garant de la santé et de la permanence de la vie. La pluralité des discours éthiques, voire les fractures sociétales qu’ils engendrent, ne remettent sans doute pas en cause ces valeurs mais témoignent d’interprétations divergentes qui peuvent les mettre en difficulté. La bioéthique a deux piliers : le vivre ensemble régi par les lois et la conscience des citoyens. Cet ouvrage propose à ses lecteurs la culture nécessaire pour prendre part aux débats qui, aujourd’hui, engagent l’avenir de chacun.

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