Alors que plus personne ne lui prête la moindre vertu thérapeutique, la contention continue d’être utilisée avec des justifications qui vont du manque de personnel à la sécurité des patients ou des soignants.
Dans notre société qui se veut libérée des tabous, la maladie psychiatrique fait exception. Certes, la banalisation des préoccupations liées à la « santé mentale » tranche avec un long déni et la tendance à l’invisibilisation des personnes qui en souffrent. Le thème a même été labellisé par l’Etat « grande cause nationale » pour 2025. Mais ces progrès n’incluent guère la question du traitement des pathologies les plus lourdes, un domaine soumis à des injonctions contradictoires, entre soin et enfermement, entre protection des droits des patients et sécurité (Source: Le Monde).