Les soignants sont formés à agir et à se situer au sein d’une relation par nature asymétrique. L’auteure s’attache à montrer l’importance d’un aspect laissé dans l’ombre : la possibilité de faire vivre cette relation dans une dynamique de réciprocité.
Nous avons généralement l’habitude de considérer la relation de soin dans sa structure asymétrique : d’un côté un soignant agissant, responsable, et de l’autre, un patient, passif, vulnérable. C’est oublier de considérer toute la complexité de ce qui s’échange et se partage entre soignants et soignés. En privilégiant une mise en mot proche de son expérience d’infirmière en soins palliatifs, l’auteure formule les enjeux éthiques de la réciprocité, liés à cette façon de concevoir la relation dans l’activité du soin et de la vivre effectivement.