En France, plus de huit décès sur dix sont en rapport avec les maladies non transmissibles : tabac, alcool, nutrition, inactivité physique et sédentarité, troubles du sommeil, sans compter la pollution. La personne malade est longtemps debout, avec une maladie chronique asymptomatique. Pour maîtriser le facteur de risque, l’approche soignante (médecins, infirmiers…) devrait alors être surtout et d’abord non médicamenteuse : il s’agit de la médecine de la personne et de ses comportements. Prévention ? Au même titre qu’une prise médicamenteuse ! L’aide au changement tient compte de l’équilibre psychique de la personne, de ses souhaits (« médecines parallèles ») et capacités. La rencontre est fondée sur l’entretien motivationnel, du soigné vers le soignant et non l’inverse, L’écologie interne de la personne est favorisée, en particulier par la prescription verte : la porte du changement s’ouvre de l’intérieur ! Par rapport à l’acte technique valorisé à l’excès par notre société, une très forte revalorisation, en particulier financière (rémunération sur objectifs de santé publique) de la rencontre soigné-soignant est nécessaire.
Documentation en ligne
Sortie du numéro 149 de la revue « Jusqu’à la mort accompagner la vie »: Penser la liberté en fin de vie
Au programme de cette livraison de juin 2022 de la revue Jusqu’à la mort accompagner la vie: "Liberté en fin d’existence : quel est le cadre général de la loi? Comment distinguer autonomie et autodétermination? Comment résonnent grande vulnérabilité et créativité? Quelle articulation entre liberté de la personne malade et celle du soignant?"