À lire, un article de Jennifer Mertz et Marie-Frédérique Bacqué intitulé «Psychothérapie et réflexion éthique d’une équipe de soins palliatifs confrontée à la demande de mourir d’une patiente bipolaire», sous presse dans la revue L’Évolution Psychiatrique (février 2025), dont voici le résumé:

Objectifs

Les souhaits de la personne à la fin de sa vie sont au cœur d’enjeux relationnels et psychiques. La loi française permet la Sédation Profonde et Continue Maintenue jusqu’au Décès (SPCMD) sous certaines conditions. Se pose alors la question de la justesse d’une décision médicale dans ses dimensions déontologique et éthique.

Méthode

Nous présentons la demande de mourir de Mme M., patiente souffrant d’une bipolarité traitée depuis plusieurs années, atteinte d’un cancer dont les thérapeutiques ont été arrêtées. Cette étude de cas clinique met en avant le travail de réflexion autour de la question de l’accompagnement d’une personne dont la souffrance existentielle réfractaire est associée à la dépression mentale.

Résultats

Dans le cas de Mme M., la demande de SPCMD n’est pas recevable car elle ne répond pas au cadre de la loi Claeys-Leonetti d’un pronostic létal à court terme. Nous proposons une psychothérapie de soutien psychodynamique à la patiente. L’accompagnement psychologique entrepris nous invite à une lecture des processus psychiques qui émergent dans l’espace de rencontre entre Mme M. et une psychologue clinicienne d’orientation psychanalytique. (…)

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