Selon une étude révélée ce jeudi, les Français s’intéressent de plus en plus aux tests génétiques qui évaluent la probabilité d’apparition d’une maladie. Une vraie chance pour prévenir, mais il reste des questions éthiques et juridiques à régler.
Et vous, voulez-vous savoir ? Marginale il y a encore cinq ans, cette question s’impose désormais comme arme de guerre dans la prévention de certaines maladies héréditaires. Et pour cause, la médecine dite prédictive est en un plein
Prédire… dans une boule de cristal ? Non, il s’agit d’évaluer la probabilité d’apparition d’une pathologie grâce à un test génétique de prédisposition. En clair, on décortique les gènes pour y traquer les anomalies, facteurs de risques.
En 2016, 38 000 de ces tests ont été effectués en France… soit 55 % de plus qu’en 2013 ! Aujourd’hui, on les utilise pour pronostiquer l’apparition de cancers héréditaires du sein, des ovaires, du côlon… et assurer ainsi un suivi médical précoce, voire proposer des opérations préventives. En médiatisant la sienne en 2013 (une ablation des deux seins puis des ovaires), Angelina Jolie a contribué à leur démocratisation.
Demain, ils pourraient s’étendre aux maladies cardio-vasculaires, oculaires, voire au cholestérol. Beaucoup d’espoir. De craintes aussi (Source: Le Parisien).
Lire aussi dans Le Parisien du 14 septembre 2018, « Santé : faut-il se méfier de la médecine prédictive? »