En avril dernier, dans les Hauts-de-France, sept boucheries étaient aspergées de «faux sang», une boucherie et une poissonnerie étaient vandalisées, leurs vitrines brisées et les façades taguées de l’inscription «Stop au spécisme». Début juillet, la Confédération française de la boucherie-charcuterie et traiteurs avait chiffré à «au moins à une cinquantaine, soit par des tags soit par des bris de glace» le nombre d’actes de dégradation ayant visé des boucheries sur l’ensemble du territoire.

Alors que se multiplient, en France, les affrontements entre les militants vegans et bouchers-charcutiers, voilà un sujet qui renouvelle la question du spécisme et des droits à accorder (ou pas) à l’animal. Un sujet qui réveille, aussi, le vieux «principe du moindre mal». Entre deux maux, toujours choisir le moindre? (Auteur: Jean-Yves Nau via Slate).

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