Environ 80 services d’urgences ont manifesté ce jeudi à Paris. Ils demandent à la ministre de la Santé Agnès Buzyn plus d’effectifs et de moyens.

Ils sont au bout du rouleau. Cela va bientôt faire trois mois que le service d’urgences de l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, a lancé le mouvement de grève, après une agression du personnel soignant. Des membres de l’AP-HP ont ensuite créé Inter-Urgences un collectif qui fédère les quelque 80 services en grève sur tout le territoire. Ce sont eux qui ont appelé à manifester devant le ministère de la Santé ce jeudi. Plus de 200 aides-soignants (selon les chiffres de l’Agence France-Presse), infirmiers et médecins urgentistes de la France entière ont répondu à l’appel. Ils dénoncent la baisse d’effectifs sur les dernières années, le manque de moyens et la déconsidération du métier. Trois syndicats (SGT, SUD et FO) ont également apporté leur soutien au mouvement (Auteur: Louis Chahuneau via Le Point).

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