Face au manque criant de moyens, les urgentistes manifestent ce mardi et tentent de mobiliser le reste du personnel hospitalier. Ils dénoncent également les maigres annonces de la ministre de la Santé, alors que le Sénat adopte la loi santé 2022.

Ce n’est manifestement pas la fin des tourments à l’hôpital. Ce mardi, les fédérations santé des syndicats CGT, FO, SUD et CFE-CGC tentent d’élargir le conflit des services d’urgences à l’ensemble du personnel, en appelant à «une journée de mobilisation et de grève nationale»pour «élever le rapport de force» face à l’exécutif afin d’obtenir une hausse des effectifs et des salaires. Pari incertain tant le désabusement est général et les mobilisations intercatégorielles hasardeuses.

Reste qu’en annonçant jeudi – même sur un ton conciliant – une mission de «refondation» des services d’urgences, avec un soutien financier aux établissements connaissant des surcroîts d’activité, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, n’a pas convaincu (Auteur: Éric Favereau via Libération).

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