Des scientifiques chinois ont pour la première fois réussi à mener à terme la grossesse d’une truie dont deux porcelets étaient partiellement constitués de cellules de singe. Une chimère porc-singe qui devrait à terme permettre de développer des organes humains dans des animaux.

Les centaures, mi-hommes, mi-chevaux ou encore le fameux Minotaure, issu de l’union gamétique entre une grecque et un taureau, sont les exemples types des organismes vivants que l’on appelle des chimères. A l’origine, la chimère était un animal mythologique dont la moitié du corps tenait du lion et l’autre de la chèvre, avec une que de serpent. En 2017, l’équipe de Juan Carlos Izpisua Belmonte au Salk Institute en Californie était parvenue à créer des chimères porc-homme, et depuis la parution d’une étude dans la revue Protein and cell le 27 novembre 2019, une nouvelle forme de chimère peut être ajoutée à cette liste : les porcelets-singes (Auteure: Héloïse Chapuis via Sciences et Avenir).

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