Parangon de démocratie participative, les États généraux de la bioéthique initiés en 2018 sous la supervision du Comité consultatif national d’éthique ont permis de rappeler que la bioéthique est l’affaire de tous. Cette consultation citoyenne d’ampleur a été réalisée sur des thématiques telles que l’accompagnement de la fin de vie, la recherche sur l’embryon humain et les cellules souches embryonnaires, l’assistance médicale à la procréation ou PMA.

De fait, c’est ce dernier sujet qui a monopolisé l’attention des médias, mais aussi et surtout la majeure partie du temps de parole des parlementaires durant les débats en première lecture à l’Assemblée nationale. Pourtant, le projet de loi actuellement porté par le gouvernement n’est pas seulement relatif à « la PMA pour toutes », mais correspond plus largement à un projet de révision des lois dites « bioéthiques ».

Une révision législative médiatisée

Depuis l’adoption des deux lois du 29 juillet 1994, des révisions régulières des lois « bioéthiques » sont opérées pour tenter d’adapter le cadre juridique à l’évolution fulgurante du progrès scientifique (Auteure: Elise Roumeau via The Conversation).

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