C’était une première en France en mars dernier à l’hôpital Foch de Suresnes : une greffe d’utérus. Déborah, qui a reçu l’utérus de sa mère, parle pour la première fois. Elle va très bien et espère pouvoir bientôt mener une grossesse à terme.

C’est en Suède qu’est venu au monde le premier bébé né grâce à une greffe d’utérus, en 2014. Depuis, une quinzaine d’enfants ont ainsi vu le jour dans le monde. Pour la mère, après la ou les naissances, l’utérus greffé est retiré pour éviter les problèmes de traitement anti-rejet. En France, deux équipes ont l’autorisation de pratiquer cette greffe : le CHU de Limoges avec donneuses décédées et l’hôpital Foch de Suresnes avec donneuses vivantes. 

Déborah a 34 ans, elle est née sans utérus, c’est le cas d’une femme sur 4 000, mais le problème peut aussi venir d’une hémorragie qui a entraîné la perte de l’utérus. Pour Déborah, la donneuse est sa propre mère, une femme de 58 ans. C’est souvent une femme de la famille qui donne, mère ou sœur, pour des questions de compatibilité. Cela évite aussi une éventuelle démarche financière.

Questions à la première Française à avoir bénéficié de ce type de greffe (Auteures: Danielle Messager et Valeria Emanuele via France Inter).

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