À lire, le billet éthique du Dr Cyril Hazif-Thomas, directeur de l’Espace de réflexion éthique de Bretagne (EREB), intitulé « Repenser les fondements de l’éthique médicale à la lumière de l’affaire du Médiator »:
« Les fondements de l’éthique médicale ne se résument pas à l’étude studieuse des textes philosophiques ou du code de déontologie médicale, même si cette méditation peut avoir ses vertus propres, celles notamment de faciliter l’approche prudentielle et la connaissance de la doctrine.
On a bien sûr tous en tête que les questions éthiques ne peuvent plus être discutées par référence à une seule morale traditionnelle ou à l’expérience acquise par le soignant durant son parcours professionnel. L’heure est en partie révolue où « Aux yeux des médecins français liberté, moralité et qualité vont de pair ».
Les structures éthiques, hospitalières ou issues du secteur médico-social, sont maintenant mieux identifiées et sans doute plus accessibles sur le territoire sanitaire.
De même on reconnaît volontiers les vertus du pluralisme, principe constitutionnel fondamental, pour la bonne marche d’un comité éthique.
On voit bien encore l’intérêt de règles de fonctionnement se référant à la démocratie sanitaire, ou celui d’un règlement intérieur « dans un souci de transparence et de
Et tout cela se vérifie en effet comme s’affirme clairement l’intérêt d’une vraie réflexion quant au fond d’une problématique tant il est vrai que L’éthique est un exercice de discernement de conflits de valeurs« .