A lire, un article de C. Hazif-Thomas, paru dans la revue NPG Neurologie – Psychiatrie – Gériatrie, intitulé « L’apport du droit, de la raison publique et de l’éthique citoyenne face à la Covid-19 », dont voici le résumé:
« Les premiers enseignements de la crise sanitaire liée à la Covid-19 commencent à pointer une crise profonde de la bientraitance, de la reconnaissance et du professionnalisme ainsi qu’un profond désarroi quant aux possibilités de maintenir un accompagnement digne des personnes âgées. Dans ce contexte, les cellules éthiques de soutien ont été construites dans l’urgence de la crise sanitaire à l’invitation du Comité consultatif national d’éthique par les Espaces de réflexion éthiques régionaux (ERER), avec pour fonction de porter secours aux professionnels de santé et à tous ceux aux prises avec des dilemmes éthiques liés à la pandémie de Covid-19. Afin d’apporter des repères éthiques, la Conférence Nationale des Espaces de réflexion éthiques régionaux va d’ailleurs établir des outils d’aide à la réflexion ou « documents-repères » pour aider les instances éthiques dans leur action citoyenne. Au vu des principales observations, le confinement fut autant la meilleure que la pire des choses et le double confinement en chambre fut une tragédie pour nombre de personnes âgées dépendantes. »