L’auteur, philosophe, se penche sur le concept de norme et émet l’hypothèse d’une capacité « auto-normative » du patient, le rendant susceptible de penser par lui-même sa norme de santé en étroite collaboration avec le médecin.
Avec son aide (vertu pédagogique), le patient pourrait parvenir à une forme de revalorisation de sa vie par une saisie de « l’épreuve de la maladie ». (Résumé: Olivier Rabary)
Des auteurs de disciplines variées (philosophie, sociologie, psychanalyse) montrent ici qu’il est possible de redonner toute sa place à l’attention à autrui en confrontant l’autonomie à d’autres valeurs, elles aussi rencontrées dans le soin, comme la vulnérabilité.
La possibilité d’une « autonomie décentrée » est défendue par Axel Honneth. Bien d’autres approches éthiques sont abordées avec parfois une forme de radicalité (communautarismes, féminismes, théories de la reconnaissance, éthiques de la vertu et du care…).
Cet essai cherche à décortiquer certaines situations dans la relation de soin qui se révèlent complexes à vivre et à penser. Les différentes conceptions de l’éthique y sont approchées pour saisir les enjeux moraux et sociaux de situations complexes (fin de vie, prélèvement d’organes, essais cliniques, prises de décision, place des proches dans la relation de soins, etc.), afin d’apporter quelques outils de réflexion et de favoriser l’esprit critique de chaque citoyen confronté à ces situations.