Marta Vitale, psychologue aux Hôpitaux Universitaires de Genève, a suivi une centaine de personnes ayant demandé à tester leurs prédispositions génétiques à certains cancers. Dans son livre, elle analyse les répercussions psychiques de ce type de dépistage.

Plus d’un an. C’est le temps qu’il aura fallu à une patiente atteinte d’un cancer du sein pour annoncer à sa famille qu’elle était porteuse d’une mutation génétique héréditaire la prédisposant à développer cette maladie. Longtemps, la crainte d’une réaction négative a prédominé. Puis le besoin d’avertir ses proches, possiblement concernés, a pris le dessus. « Si j’avais moi-même disposé de ces informations, il est probable que mon affection aurait pu être diagnostiquée antérieurement. J’espère surtout ne pas vous avoir alarmé… », écrit-elle dans une lettre à ses cousins.

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