Auteur: Antoine Taveneaux via Wikipédia

Une équipe de généticiens de l’Université de Reykjavik et de la compagnie deCODE genetics a reconstruit une partie de la portion maternelle africaine du génome d’un descendant d’esclave né il y a plus de deux siècles par le biais de l’analyse génétique de 182 de ses descendants. Le résultat de ces recherches est publié dans le numéro de février 2018 de la revue Nature Genetics .

Cet exploit ouvre la porte aux études virtuelles de l’ADN fossile, c’est-à-dire à l’étude de l’ADN d’êtres vivants depuis longtemps disparus sans avoir accès à des biospécimens fossilisés. La technique pourrait non seulement être utilisée pour reconstruire le génome de personnages historiquement intéressants, mais également celui d’individus médicalement intéressants pour lesquels il est impossible d’avoir un échantillon d’ADN (Source: Catherine Labbé via Agence Science Presse).

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