Face à une mort certaine, qu’ont à perdre des patients à essayer des médicaments expérimentaux, non encore autorisés?

Ce peut être un enfant atteint d’une forme rare de dystrophie musculaire. Une jeune femme rongée par un cancer du colon. Ou encore un patient condamné par l’incurable maladie de Charcot.

Les médicaments déjà autorisés, quand ils existent, sont pour eux sans effet, et l’espoir de ces patients est de participer à un essai clinique de traitements expérimentaux par les laboratoires. Mais soit parce qu’ils sont trop malades, trop jeunes, trop vieux ou trop loin, ils n’ont pas été retenus.

C’est cette population désespérée que depuis quatre ans, des élus des deux partis, dans 38 des 50 Etats américains, ont voulu réconforter en adoptant des lois sur le « droit à essayer » des traitements expérimentaux, hors essais cliniques.

La cause est si populaire que le président Donald Trump et son vice-président Mike Pence ont mis tout leur poids derrière une proposition de loi soumise à un vote de la Chambre des représentants mardi à Washington dans le but d’établir un « droit à essayer » national (le Sénat a adopté une version différente) (Source: Sciences et Avenir).

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