Tribunal de Strasbourg, Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), Conseil d’État : les parents d’Inès auront mobilisé toutes les voies de recours possibles. Sans succès. Le corps médical du CHRU de Nancy a pourtant décidé mercredi soir d’éteindre les machines qui maintenaient en vie l’adolescente de 14 ans. Plongée dans le coma depuis près d’un an, Inès était atteinte d’une maladie neuromusculaire. 

Hospitalisée au service de réanimation pédiatrique , l’adolescente était maintenue en vie grâce à une assistance respiratoire mécanique. Les médecins avaient fait état d’une « possibilité d’amélioration quasi-nulle » et avaient recommandé de la laisser mourir, conformément à la loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie. 

Après Vincent Lambert et la petite Marwa, l’affaire Inès est le troisième cas emblématique de fin de vie que le juge administratif a été appelé à trancher en quelques années. Mais c’est bien la première fois qu’une juridiction suprême française autorise l’arrêt des soins d’un enfant en état végétatif contre l’avis de ses parents (Source: France Inter).

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