Des affiches de sensibilisation pour et contre la protection des champs limitrophes à la Suisse. / licence CC BY-NC-SA 4.0

Rien de tel qu’un exercice de design fiction pour s’approprier les enjeux du futur.

Le 26 juin dernier, une « agora spéculative » organisée par la Gaîté Lyrique (Paris) dans le cadre du Design Fiction Club a justement permis de se projeter en 2046, au beau milieu des États généraux de la bioéthique, pour débattre des enjeux autour de la « CrispR-food ».

C’est 28 ans tout juste après la révision en cours des lois de bioéthique, au terme de laquelle on projette que la Cour de justice de l’Union européenne pourrait autoriser des techniques de mutagenèse dirigée telle que CrispR-Cas9.

Autrement dit, « l’assemblée du futur » réunie ce soir-là, composée de citoyens plus ou moins avertis sur les aliments génétiquement modifiés, a imaginé à quoi pourrait ressembler un monde futur dans lequel on mangera des génomes édités (Source: Usbek & Rica).

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