Les 4 médicaments existants ne sont plus pris en charge en raison de leur manque d’efficacité. Une décision qui fait débat.
Ils étaient dans le viseur des autorités sanitaires depuis plus de dix ans, ont échappé au déremboursement sous la gouvernance de l’ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine avant finalement d’être pris dans les filets d’Agnès Buzyn. Depuis mercredi 1er août, les quatre médicaments dits anti-Alzheimer (Aricept, Ebixa, Exelon, Reminyl) et leurs génériques ne sont plus remboursés par l’Assurance maladie.
Une décision annoncée fin mai par l’actuelle ministre de la Santé et actée par un arrêté publié le 1er juin au Journal officiel. Avec à la clé une économie pour la Sécurité sociale: en 2015, le montant du remboursement pour ces médicaments s’élevait à 90,3 millions d’euros. Agnès Buzyn a toutefois pris soin de préciser qu’il ne s’agissait pas d’un « sujet financier ». « C’est une décision purement médicale, avait-elle affirmé à l’antenne d’Europe 1 le 1er juin. Ces médicaments ont été évalués deux fois par la Haute Autorité de santé, et dans les deux cas les experts ont conclu qu’ils sont plus nocifs pour les patients que bénéfiques.» (Auteure: Cécile Thibert via Le Figaro)