Un scientifique et un avocat défendent la création de quatre droits censés protéger l’homme des dérives des technologies neuronales développées par les grandes entreprises.

Tandis qu’Elon Musk ou Mark Zuckerberg travaillent à des projets pour explorer notre cerveau plus en profondeur, des chercheurs s’alarment des risques que présente le développement des neurotechnologies pour l’homme. Certaines, comme les stimulations par électrodes ou les implants de puces cérébrales, sont déjà utilisées en médecine. Mais si les perspectives de progrès peuvent être enthousiasmantes, une urgence s’impose: définir une éthique et un cadre strict à l’expérimentation de ces technologies.

Marcelo Ianca, chercheur en neuroéthique à l’université Basel en Suisse, et Roberto Andorno, avocat des droits de l’homme à l’université de Zurich, plaident, dans un article publié dans le journal Life Sciences, Society and Policy mercredi 26 avril, pour la reconnaissance de quatre nouveaux droits humains: la « liberté cognitive », l’ « intimité mentale », l’ « intégrité mentale » et la « continuité psychologique » (Source: France 24).

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