Une batterie de 54 mesures touchant aussi bien l’organisation de la médecine libérale que de l’hôpital, 400 millions d’euros supplémentaires en 2019, une nouvelle loi santé dans quelques mois… Les grandes lignes de la « stratégie de transformation du système de santé » ont été dévoilées, lundi 17 septembre par l’Élysée, avant leur présentation officielle mardi par le chef de l’État, Emmanuel Macron, et la ministre de la santé, Agnès Buzyn.
Cette réorganisation « systémique » du système de soins, annoncée depuis des mois, reportée à deux reprises, ne figurait pas au programme du candidat Macron lors de l’élection présidentielle de 2017.
Elle s’est imposée à lui à force de crises dans les services d’urgences ou de grèves dans les hôpitaux psychiatriques. Aussi en raison des constats alarmistes régulièrement dressés par la ministre de la santé, ancien médecin hospitalier. « On est arrivé au bout d’un système qui nuit à la qualité du service rendu », assurait ainsi Agnès Buzyn au début de l’année.
Les objectifs de la réforme sont nombreux : renforcer l’offre de soins pour permettre à tous les Français d’être pris en charge par la médecine de ville, désengorger des urgences hospitalières saturées, améliorer la qualité de la prise en charge et enfin répondre au malaise de soignants en perte de sens dans des hôpitaux perdus dans une course effrénée à l’activité (Auteur: François Béguin via Le Monde).
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