Des médecins sud-africains viennent de réaliser sur un enfant, dont la survie dépendait d’une greffe, une transplantation d’une partie du foie de sa mère porteuse du VIH. Cette intervention, inédite et réussie à ce jour, pose des questions d’ordre éthique et juridique, alors que l’Afrique du Sud fait face à une pénurie de donneurs d’organes.
Les médecins luttent pour trouver des organes de donneurs appropriés pour les patients gravement malades, dont la survie dépend d’une greffe. Cette situation les accule parfois à des choix difficiles. Il arrive par exemple qu’ils doivent, pour sauver la vie d’un patient, envisager de lui greffer un organe provenant d’un donneur dont le groupe sanguin diffère du sien, même si cela augmente les risques de complications.
Voici environ un an, nous avons nous-mêmes dû faire face à ce genre de choix : nous pouvions sauver la vie d’un enfant en lui implantant un greffon de foie – mais ce faisant, nous risquions de lui transmettre le VIH. La donneuse était en effet la mère séropositive du petit patient. La procédure comportait donc un risque de transmission du VIH à l’enfant. (ndlr : le foie pouvant se régénérer, il est possible d’en prélever une partie chez un donneur vivant pour la greffer à un receveur) (Source: Geopolis France Info).