Dans le champ du cancer, le nombre d’analyses génétiques a triplé en France entre 2012 et 2016. A cette occasion, il n’est pas rare que soient découvertes des données médicales dites secondaires (non attendues).
Ces données peuvent se révéler d’une importance cruciale pour anticiper une seconde maladie, pour soi-même ou sa descendance. En Europe, seul un résultat sur trois restitué aux malades, souvent sans tenir compte de son avis ou sans information éclairée préalable.
Que dire au patient ? Jusqu’où ? La Société française de médecine prédictive personnalisée a engagé des travaux avec quarante-sept experts : oncologues, éthiciens, représentants de patients, juristes… Il en résulte les premières recommandations européennes de bonne pratique (Source: Revue hospitalière de France).