Le don d’organes en pédiatrie pose des questions éthiques et psychologiques pour les soignants, mais surtout pour les familles. L’un des défis pour les parents est de décider si leur enfant décédé peut être un potentiel donneur.
 
C’est plutôt rare, mais certains parents seront peut-être amenés un jour à prendre une décision extrêmement difficile: choisir que leur enfant disparu donne ou non ses organes.
 
Un congrès rassemble jeudi à Genève des professionnels spécialisés dans ce domaine, qui reste un cas de figure un peu oublié dans les campagnes de sensibilisation.
 
Les campagnes de publicité autour du don d’organes font principalement référence à des adultes dans des situations où ils vont devoir faire un choix. On informe les parents qu’ils risquent de devoir faire un choix par rapport à leur propre enfant, mais à ma connaissance, on ne voit jamais aucune publicité grand public », estime Oliver Karam, médecin spécialisé en soins intensifs pédiatriques (Auteure: Pauline Rappaz via RTS).