La période de fin de vie amène réflexions, choix et décisions. Chacun doit pouvoir exprimer ses priorités pour traverser le plus sereinement possible le dernier stade de son existence. Les soins palliatifs ont justement pour rôle d’anticiper, soulager et écouter. Mais cet aspect fondamental des soins ne devrait-il pas être introduit plus tôt dans la prise en charge? La question est ouverte.
 
Lorsqu’on évoque la mort, nous avons tous (ou presque) le souhait de mourir en bonne santé, dans notre lit. Pourtant, ce n’est pas ce qui attend la plupart d’entre nous. Plusieurs études récentes indiquent que nous avons environ 70% de risques de mourir à la suite d’une ou plusieurs maladies chroniques, à l’hôpital. Un déclin progressif qu’il va donc falloir traverser, tout en prenant de nombreuses décisions thérapeutiques.
 
Les soins palliatifs prennent alors tout leur sens. Anticiper, soulager et écouter sont des éléments indispensables pour habiter pleinement le dernier stade de son existence. «Notre rôle est de prendre en charge les symptômes physiques et psychologiques de nos patients, détaille la Pre Sophie Pautex, responsable du Service de médecine palliative aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG). Un temps d’écoute et la communication doivent être au centre du processus de soin.» Une partie importante du travail des médecins en soins palliatifs consiste à anticiper les complications pour limiter au maximum les souffrances, tout en prenant en compte les priorités des patients (Auteure: Aude Raimondi via Planète Santé).

 

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