Quand les entreprises auront intégré l’IA à leurs prises de décision, seule une infime partie des salariés qualifiés auront la marge de manœuvre de passer outre ces recommandations.

L’autonomie – se fixer à soi-même sa propre loi – deviendra un luxe. Julia de Funès et Nicolas Bouzou se lamentent : « La confiance est quelque chose de très peu pratiqué dans l’univers de l’entreprise. » Et, demain ce sera bien pire !  

Que l’on soit pilote d’avion, médecin, ingénieur, juge ou manager, il faudra un permis spécial pour ne pas suivre les décisions des IA. Il sera réservé aux gens capables de prouver qu’ils leur sont complémentaires, notamment en décelant leurs erreurs. Ce sera donc un luxe réservé à une toute petite élite. Par sa capacité à manier des montagnes de données à des vitesses stupéfiantes, l’IA dépassera notre cerveau dans un nombre croissant de domaine (Auteur: Laurent Alexandre via L’Express).

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