Des personnes nées ni fille ni garçon et à qui on a assigné médicalement un genre demandent l’interdiction de ces «mutilations». Un colloque est organisé ce lundi à l’Assemblée pour convaincre la majorité.

Ce sont des personnes qui viennent au monde sans être clairement de sexe masculin ou féminin. En langage savant, on les qualifie un rien froidement d’«individus présentant des variations du développement sexuel». En langage courant, elles répondent au nom d’«intersexes» ou de «personnes intersexuées». Différents, rares (environ 200 enfants sur les 800 000 naissances annuelles en France), ils et elles croisent les doigts pour que le projet de loi bioéthique qui sera présenté le 26 juillet en Conseil des ministres leur fasse une place. Une vraie. Aux côtés de ces gros morceaux que seront l’ouverture de la PMA à toutes, le dépistage génétique ou encore les big data en santé (Auteure: Catherine Mallaval via Libération).

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