A deux jours de l’examen du projet de loi de bioéthique, la ministre de la santé a répondu que l’avis de l’Académie était «peut-être un peu daté».
Alors que le débat sur le projet de loi de bioéthique à l’Assemblée nationale – dont l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) est la mesure la plus symbolique – débute mardi, un différend est apparu entre le gouvernement et l’Académie nationale de médecine.
Cette dernière a rendu un avis officiel, samedi 21 septembre, dans lequel elle dit que « la conception délibérée d’un enfant privé de père constitue une rupture anthropologique majeure » et n’est « pas sans risques » pour son « développement psychologique » et son « épanouissement » (Source: Le Monde).
Lire aussi à ce sujet:
- « Divorce éthique prononcé entre Agnès Buzyn et l’Académie nationale de médecine » (billet de blogue de Jean-Yves Nau)
- « Projet de loi bioéthique : Jean François Mattei estime que ‘la PMA pour tous au plan sociétal n’est pas un sujet’ » (Source: Europe 1)