Le gouvernement et l’Assemblée nationale viennent de s’opposer à la possibilité d’utiliser, à la naissance, des tests génétiques afin de dépister de futures maladies.

C’est un étrange angle mort de la prochaine loi française de bioéthique qui vient d’être adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale, un sujet largement ignoré des médias qui témoigne de la frilosité gouvernementale vis-à-vis de ce qui (ici à tort) pourrait réveiller le spectre de l’eugénisme.

Résumons: depuis près d’un demi-siècle, la pratique du diagnostic néonatal permet en France de rechercher systématiquement, chez tous les nouveau-nés, à partir d’un simple prélèvement de sang, plusieurs maladies. Ces dernières peuvent ainsi être immédiatement traitées et leurs conséquences délétères prévenues (Auteur: Jean-Yves Nau via Slate).

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