Opérations assistées, suivi des patients à distance, prothèses intelligentes, traitements personnalisés… l’intelligence artificielle (IA) est, à l’évidence, un domaine de recherche promis à un grand avenir. Mais doit-on prendre le risque de voir, un jour, une machine être capable de raisonner comme un être humain, mieux même qu’un humain ?
Fabrice Brunet, professeur de pédiatrie à l’université de Montréal et professeur de réanimation à l’université de Toronto, l’un des grands promoteurs de l’IA en milieu hospitalier, et Nicholas Ayache, directeur de recherche en informatique et en automatique à l’Inria, où il anime l’équipe de recherche Epione dont le sujet d’étude est le patient numérique et la médecine numérique, ainsi qu’Olivier Clatz, qui dirige le grand défi Amélioration des diagnostics médicaux par l’intelligence artificielle au Secrétariat général pour l’investissement, ont débattu le 6 octobre à l’Opéra Bastille. Une rencontre animée par Franck Nouchi, journaliste et médiateur au Monde.