À lire, un article intitulé « Quelle place pour un comité d’éthique dans un Centre de lutte contre le cancer ? Pour une éthique incarnée » paru dans le Bulletin du Cancer, dont voici le résumé:

« Organe de réflexion et d’action, le comité d’éthique de Gustave Roussy compte 40 membres, professionnels, patients, experts extérieurs. En plus de réunions plénières, le comité intervient sur saisine de tout professionnel confronté à un questionnement éthique dans le soin. L’originalité de ce comité d’éthique est sa double vocation : organe réflexif sur les questions d’éthique en santé et implication dans la vie hospitalière, et organe ancré dans le quotidien du soin. Les thématiques abordées en réunions (plénières ; rencontre annuelle) portent notamment sur la décision partagée, les directives anticipées, le refus de soins, ou encore la recherche biomédicale… L’activité centrée sur le soin s’articule autour de l’animation pluri-hebdomadaire de « RCP cas complexes ». Celles-ci réunissent équipe soignante, oncologues, réanimateur, palliatologue, psychologue, autour de situations médicales et/ou éthiques délicates. En cas de situation nécessitant une discussion en urgence, une saisine du comité d’éthique permet de réunir sous 24 heures quatre à cinq membres du comité et l’équipe de soin. Par ailleurs, le comité d’éthique a également contribué à élaborer une Fiche d’Aide à la Décision à la gradation de soins en cas d’aggravation accompagnant le parcours des patients hospitalisés. À travers ces interventions au quotidien, le comité d’éthique contribue à une acculturation autour de l’anticipation et de la collégialité dans le soin. Sa double polarité permet de concilier le « temps philosophique » nécessaire à la démarche éthique, et la connexion avec les questions de terrain soulevées par les patients, leurs proches et les soignants. »

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