Lors de son audition au Sénat mardi 5 novembre, le président du Comité consultatif national d’éthique Jean-François Delfraissy a estimé que « globalement » il « se retrouv(ait) », ainsi que le CCNE, dans le projet de loi bioéthique.
La commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi relatif à la bioéthique au Sénat, a auditionné mardi 5 novembre Jean-François Delfraissy président et Karine Lefeuvre, vice-présidente du Comité consultatif national d’éthique (CCNE).
Dans son propos liminaire, Jean-François Delfraissy a d’abord expliqué que l’organisation des États généraux de la bioéthique, qui permet de recueillir l’avis de la population, a été « la tâche la plus difficile qu’on (lui) ait jamais confié. »
Cette consultation nationale a été rendue obligatoire par la loi en juillet 2011, avant toute révision de la loi bioéthique, tous les 7 ans.
Entre 500 et 600 auditions et plus de 1200 heures ont été « consacrées à une réflexion sur la bioéthique ».
Pour Jean-François Delfraissy, il existe dans notre pays « une certaine vision de la bioéthique à la française avec des valeurs partagées ». On « oscille entre le choix individuel (avec) une vision individuelle, et une vision plus collective. » Alors qu’il y a des pays dans le monde, qui ont des choix plus tranchés (par exemple, les États-Unis où « le choix individuel est le choix dominant) (Auteure: Laure-Anne Elkabbach via Public Sénat).