Chaque année en France, environ 2 500 personnes lèguent leur corps à la médecine. Un choix pas toujours bien vécu au sein des familles.

Ce sont des pages à ne pas mettre entre toutes les mains. Parues fin novembre dans L’Express, elles décrivent des corps maltraités, bafoués. « Un charnier au cœur de Paris », titre l’hebdomadaire, qui fait état de graves dysfonctionnements dans la gestion du Centre du don des corps de la faculté René-Descartes, le plus grand d’Europe et, il y a peu encore, l’un des plus réputés. Stockées­ dans des « conditions indécentes », certaines dépouilles auraient été incinérées, sans même avoir servi à l’apprentissage des élèves…

Un cas isolé, assurent aujourd’hui les responsables de laboratoires anatomiques. S’il était de notoriété publique que les locaux de Descartes étaient « vieillissants », « jamais je n’aurais imaginé de telles pratiques », témoigne le professeur Romuald Seizeur (Auteure: Jeanne Ferney via La Croix).

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