Les sénateurs ont examiné, mercredi 29 janvier, les vingt derniers amendements relatifs au projet de loi de bioéthique. Après une semaine de débats plutôt apaisés, le ton s’est nettement durci autour des interruptions médicales de grossesse.
« Madame la ministre, j’espère que vous n’êtes pas fière ? Vous adhérez totalement à l’idée que le code déontologie ne suffit pas à accorder à chaque soignant une clause de conscience générale, et que l’IVG et l’IMG sont des actes à part ! » Immédiatement huée par une partie de l’hémicycle, la sénatrice socialiste Laurence Rossignol a élevé la voix, mercredi 29 janvier, contre la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal. Celle-ci venait d’émettre un avis favorable à un amendement prévoyant une clause de conscience spécifique pour les professionnels de santé, concernant les interruptions médicales de grossesse (IMG) (Auteure: Mélinée Le Priol via La Croix).