Médecin et sénateur LR, Alain Milon détonne à droite pour ses opinions pro-PMA et GPA. A la veille du vote sur le texte au Sénat, il revient sur les points de friction et défend l’idée d’une famille définie par le «projet parental» plutôt que par la biologie.

Le mariage pour tous ? Il était pour (1). La PMA pour toutes ? Pour encore. La PMA post-mortem ? Favorable. Et la GPA ? Oui, aussi. Sénateur Les Républicains du Vaucluse et médecin Alain Milon a présidé la commission spéciale chargée de plancher sur le projet de loi bioéthique que la Chambre haute doit voter mardi. Très peu réceptif aux cris des manifestants anti-PMA qui se sont succédé devant le Palais du Luxembourg – «les murs sont épais», s’amuse Milon, même s’il a pris soin de les recevoir – l’élu revient sur les débats qui se sont achevés le 29 janvier, avec des convictions qui doivent décoiffer plus d’un LR : «Au cours de ma carrière de médecin, je n’ai jamais vu de personne qui, exerçant un « droit à l’enfant », n’ait pas respecté les droits de l’enfant. […] Pourquoi parler d’un enfant sans père ? On devrait plutôt dire « enfant sans mâle ». Le mâle n’est là que pour représenter l’autorité. Mais l’autorité peut très bien être représentée par l’une des deux mères ou par la mère seule.» (Auteures: Catherine Mallaval et Laure Equy via Libération).

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