Pour rouvrir le débat en France, où la pratique est interdite car assimilée à de la prostitution, la secrétait d’État aux personnes handicapées invoque la Suisse, le Danemark ou les Pays-Bas, pays où la pratique est légale voire remboursée par la sécurité sociale.
L’assistance sexuelle pour les personnes handicapées s’invite une nouvelle fois dans le débat public. Sophie Cluzel, secrétaire d’État auprès du premier ministre chargée des personnes handicapées, a saisi le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) en ce sens. Un débat clos depuis 2013 lorsque le comité avait rendu un avis négatif, s’appuyant sur le «principe de non-utilisation marchande du corps humain». En effet, en France, la loi interdit l’activité des assistants sexuels puisque ces derniers sont rémunérés à la séance. Une pratique proche de la prostitution. Il ne s’agit pas «d’ouvrir un réseau de prostitution, cette question est totalement ridicule, à côté de la plaque. Ces assistants de vie sexuelle existent déjà en Belgique, aux Pays-Bas, en Suisse. Allons voir comment ont été formées ces personnes», a alors dit Sophie Cluzel sur Europe 1 et CNews (Auteure: Morgane Rubetti via Le Figaro).