En France chaque année, dans la plus grande discrétion, des milliers de patients participent à des essais cliniques qui permettent de tester des produits de santé (médicaments, vaccins, dispositifs médicaux) qui les aideront à affronter la maladie.

C’est grâce à des essais cliniques menés avec rigueur que la mise au point de vaccins contre les maladies épidémiques, si souvent décriés lorsque les épidémies ne sont pas d’actualité, a notamment abouti à l’éradication de la variole et à la quasi-élimination de la poliomyélite dans le monde. Outre les succès obtenus dans le domaine de la vaccination, la recherche thérapeutique antivirale a aussi de belles victoires à son actif, avec par exemple la mise au point des antirétroviraux contrôlant le VIH ou des traitements qui désormais guérissent l’hépatite C. Comme nous l’avions mentionné dans une précédente publication, grâce à son encadrement réglementaire, de la loi du 20 décembre 1988 relative à la protection des personnes qui se prêtent à des recherches biomédicales (loi Huriet-Sérusclat) jusqu’à la loi du 5 mars 2012 relative aux recherches impliquant la personne humaine (loi Jardé), la France n’a connu jusqu’ici que peu d’accidents lors d’essais cliniques (Auteurs: François Hirsch, Paul de Boissieu et Christophe Longuet via The Conversation).

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