À retrouver dans le numéro de novembre de Managersante.com, une chronique d’Alexis Bataille sur la vocation des soignants dans le contexte de la pandémie de COVID-19.
« Au moment d’amorcer notre chemin sur l’autoroute de la vie, celle-ci prend déjà une première direction, influencée par des déterminants de santé individuels et collectifs. Ainsi, « on ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille » disait Maxime Le Forestier, mais, « on ne choisit pas non plus les trottoirs de Manille, de Paris ou d’Alger pour apprendre à marcher ». Les déterminants de santé s’inscrivent en effet dans la durée de l’itinérance individuelle, au moins pour les quelques premières années de notre existence.
Vient ensuite les bancs de l’école où nous est laissé, ou plutôt conseillé, le choix d’une « orientation » scolaire. En dépit de cela, une fois dans le milieu professionnel, nombreux sont ceux qui se « réorientent ». Par la même, la vie sociale et affective admet le même souci. Elle admet que nous nous « orientons » plus volontiers vers les uns ou les autres en fonction d’affinités semblables. »
Lire aussi à ce sujet: « Le guide de survie de l’aide-soignant » : 100 questions-réponses sur le métier et la pratique » (Service de santé des armées, 06/11/2020)