Interrogé par le gouvernement, le Comité consultatif national d’éthique se dit favorable à un accompagnement à la vie intime pour les personnes handicapées mais maintient sa réserve sur l’aide active à la sexualité. Réponse ambiguë sur un sujet clivant…
L’accompagnement sexuel des personnes en situation de handicap, une question « éthique ». Elle a donc été posée en février 2020 par Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat au Handicap, au Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE). Objectif ? Aborder de nouveau cette réflexion, en prenant en compte les évolutions de la société et « éclairer la réflexion » sur un débat particulièrement clivant. Le CCNE y a répondu en juillet 2021 dans un avis sur « l’accès à la vie affective et sexuelle des personnes handicapées », rendu public le 6 octobre (document en lien ci-dessous). L’accompagnement sexuel est au cœur du sujet. Rappelons qu’il est interdit en France puisqu’assimilé à la prostitution -les demandes sont majoritairement formulées par des hommes-. Il est pourtant réclamé par de nombreuses associations qui souhaitent s’inspirer du modèle mis en place dans plusieurs pays européens (Suisse, Danemark, Pays-Bas…) (Source: Handicap.fr / E. Dal’Secco).