Lorsque des progrès scientifiques sont réalisés, l’éthique figure rarement, pour ne pas dire jamais, au premier plan. Récemment, une prouesse technico-scientifique a fait la une de la presse : un rein de porc génétiquement modifié a été greffé chez une patiente en état de mort cérébrale et a rempli ses fonctions physiologiques. Si cet exploit ouvre des perspectives pour la recherche et la pratique médicale, il apporte aussi son lot de questions éthiques.
Comme nous l’avons évoqué, la xénogreffe du rein d’un cochon sur une patiente en état de mort cérébrale a fait la une de la presse. La plupart des articles soulignent le caractère prometteur et spectaculaire de cette avancée. Dans ceux qui sont disponibles après la requête « xénogreffe rein porc » sur un moteur de recherche, aucun ne parle d’éthique (Auteur: Julien Hernandez via Futura Sciences).