En 2018, naissaient en Chine trois bébés ayant subi une modification génétique avec la technologie CRISPR. On ignore toujours leur identité, mais on s’interroge à présent sur la meilleure façon d’effectuer un suivi de leur santé et de toute retombée négative de cette expérience qui avait suscité une réprobation générale.

Le chercheur au centre de la controverse, He Jiankui, a été dénoncé sur toutes les tribunes immédiatement après son annonce, le 28 novembre 2018, puis a été mis à pied par son université, puis poursuivi par le gouvernement chinois et condamné à trois ans de prison en décembre 2019. Il a été libéré en avril dernier. L’objectif de l’altération génétique avant la naissance —quelque chose qui n’avait jamais été fait sur un embryon humain— était de protéger ces bébés d’une infection par le VIH, le virus responsable du sida (Source: Agence Science Presse).

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