Souris, chimpanzés, poissons… Leurs vies en laboratoire sont dédiées à la science, principalement pour la recherche fondamentale. Désormais, la souffrance animale est prise en compte et les travaux des chercheurs sont supervisés par des comités d’éthique. Mais les scientifiques pourraient-ils se passer des animaux?

« Réduire, raffiner, remplacer. » ​Cette philosophie, dite « des 3R », guide la recherche scientifique sur modèle animal depuis 2010 et l’adoption d’une directive européenne (transposée en France en 2013). L’objectif affiché est de « réduire » le nombre d’animaux utilisés dans la recherche, de « raffiner » le procédé en atténuant leurs souffrances et de le remplacer par une technique non animale lorsque c’est possible. « Il y a eu un virage culturel​, assure le vétérinaire Ivan Balansard, référent « éthique et modèle animal » au CNRS, le Centre national de la recherche scientifique. Les comités d’éthique notamment deviennent obligatoires. » (Auteure: Laura Remoué via Ouest France).

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